Efficacité du plasma riche en plaquettes (PRP) dans le syndrome douloureux trochantérien (GTPS)

Résumé – Le Greater Trochanteric Pain Syndrome (GTPS) désigne une douleur latérale de hanche souvent due à une tendinopathie glutéale ou une bursite trochantérienne. Divers traitements sont proposés (kinésithérapie, ondes de choc, corticoïdes), mais le recours aux orthobiologiques (PRP) suscite un intérêt croissant. Récemment, une étude contrôlée randomisée de haut niveau (Atchia et al., JBJS 2025) n’a pas montré de supériorité du PRP sur un placebo*. En revanche, des essais antérieurs (Fitzpatrick et al., AJSM 2018/2019) suggèrent un meilleur résultat fonctionnel à court et moyen terme pour le PRP vs infiltration cortisonée**. Les méta-analyses récentes sont divergentes : Migliorini et al. (2021) rapportent un avantage modeste du PRP à 2 ans*, tandis qu’une revue systématique (Ahmed et al. 2024) constate des améliorations dans 8 études sur 9 mais appelle à la prudence en raison de biais et de la faible qualité méthodologique*. Notre analyse critique conclut que, malgré des signaux prometteurs, l’efficacité réelle du PRP dans le GTPS reste incertaine et hétérogène. Il est donc essentiel de former les internes en orthopédie à une lecture critique de ces publications (niveaux de preuve, « sizes effectives », limites méthodologiques) et à une communication transparente avec les patients.

Introduction clinique du GTPS

Le GTPS correspond à la douleur latérale de hanche liée à l’insertion du grand trochanter, souvent confondue avec une « bursite trochantérienne ». Il s’agit en fait d’un spectre pathologique incluant une tendinopathie des muscles glutéaux moyen et/ou petit et une irritation du bursa trochantérien. C’est une pathologie fréquente : l’incidence est estimée à ~1,8 cas pour 1000 personnes par an, avec une nette prédominance féminine*. Les patientes atteintes ont typiquement des douleurs à la pression sur le grand trochanter, aggravées par le décubitus latéral ou la marche. En première intention, on privilégie la rééducation par étirements/renforcement et éventuellement les ondes de choc. Les infiltrations de corticostéroïdes dans la bourse sont souvent proposées pour soulager rapidement la douleur. Le PRP (plasma riche en plaquettes autologue) a été suggéré comme alternative régénératrice, censé stimuler la guérison tissulaire par ses facteurs de croissance. Plusieurs techniques existent (PRP « riche en leucocytes » ou non, volume injecté, nombre d’injections) et les modalités d’injection (sous guidage échographique au niveau du tendon glutéal ou de la bourse) varient selon les études. L’intérêt pédagogique est de savoir distinguer le GTPS de l’arthrose de hanche ou d’autres causes de douleur latérale, et de connaître le contexte de recherche de traitements orthobiologiques là où les traitements classiques ont montré leurs limites.

Données cliniques récentes (2020-2025)

Plusieurs essais contrôlés récents ont évalué le PRP dans le GTPS avec des comparateurs différents :

  • PRP vs placebo (saline) : Atchia et al. (JBJS 2025) ont mené un essai randomisé en double aveugle (n=79) chez des patients présentant une bursite et/ou tendinopathie glutéale réfractaire. Les injections sous échographie étaient réalisées dans la bourse trochantérienne et le tendon glutéal. Après 12 mois de suivi, les deux groupes (PRP et placebo) ont chacun montré une amélioration par rapport au départ, sans aucune différence statistiquement significative entre eux (p>0,05 sur les scores iHOT-12, VAS douleur, mHHS, EQ-5D)*. Les auteurs concluent qu’« il n’y avait pas de différence significative entre PRP et placebo » et ne recommandent pas l’utilisation routinière du PRP dans le GTPS. L’étude est de niveau de preuve I (essai clinique randomisé)*, ce qui en fait l’une des plus solides jusqu’à présent.
  • PRP vs corticoïde : Fitzpatrick et al. ont publié deux études (Am J Sports Med). Dans l’essai original (2018, n=80), un unique PRP intratendineux ultrasonoguidé a été comparé à un seul corticoïde injecté chez des patients (94 % femmes, durée des symptômes >4 mois) présentant une tendinopathie gluteale (sans rupture complète de tendon). À 12 semaines, le score fonctionnel mHHS était significativement supérieur dans le groupe PRP (74,1) comparé au groupe corticoïde (67,1; p=0,048)*. Plus de patients traités par PRP atteignaient le seuil d’amélioration cliniquement significative (MCID) à 12 semaines*. Dans le suivi à 2 ans de la même cohorte, le groupe PRP avait maintenu une amélioration durable (mHHS≈82,6 à 104 semaines), alors que le groupe corticoïde n’avait plus de bénéfice au-delà de 24 semaines*. Ces essais (niveau I) suggèrent un bénéfice transitoire du PRP sur les corticoïdes, en particulier après les premiers mois.
  • PRP vs needling enthesial : Plus récemment, Atilano et al. (Orthop J Sports Med 2024) ont comparé l’injection sous-fasciale de PRP à une technique de « needling » des insertions gluteales chez 92 patients atteints de GTPS. Les deux groupes ont amélioré la fonction et la douleur, mais le groupe PRP a montré une amélioration significativement plus marquée du sous-score HOS spécifique au sport (HOS-SS) à 12 mois (gain moyen +32,1 vs +20,5 points; p≈0,048)*. De plus, 60 % des patients PRP vs 33 % en needling avaient une réduction de douleur ≥20 % dès 3 mois*. L’interaction entre la présence de nodules fascitaux et le traitement influençait les résultats. En conclusion, même si toutes deux bénéfiques, « l’amélioration du HOS-SS est plus grande avec le PRP »*. Cette étude randomisée (niveau I) suggère que le PRP pourrait être plus efficace qu’une simple aiguilletage local.
  • Méta-analyses et revues : Migliorini et al. (Br Med Bull 2021) ont réalisé une méta-analyse comparant PRP et corticoïdes dans le GTPS. Ils concluent que le PRP procure un effet plus durable : « les injections de PRP sont plus efficaces que les CCS [corticostéroïdes] à environ 2 ans de suivi »*. Toutefois, cette conclusion repose sur un petit nombre d’études hétérogènes. De même, Ahmed et al. (Cureus 2024) ont identifié neuf études (2013–2024, n≈508 patients) évaluant le PRP dans le GTPS*. Huit de ces études rapportaient un soulagement symptomatique durable après PRP (une seule n’a trouvé aucun effet). De nombreuses études comparaient PRP à des infiltrations cortisonées, indiquant souvent un meilleur résultat en faveur du PRP*. Les auteurs estiment que « le PRP apparaît comme un traitement injectable efficace pour le GTPS réfractaire aux traitements conservateurs »*. Néanmoins, ils soulignent les limitations méthodologiques (taille des échantillons, biais, absence d’essais multicentriques) et recommandent d’autres essais randomisés de grande ampleur. À ce jour, il n’existe pas de recommandation officielle (guideline) préconisant le PRP pour le GTPS ; les sociétés savantes insistent sur le fait que son utilisation reste expérimentale tant que les preuves de niveau I ne sont pas convaincantes.

Encadré : Bonnes pratiques pour lire un essai contrôlé

  • Vérifier le design de l’étude (randomisation, double aveugle, portée multicentrique). Les RCT de niveau I offrent le plus haut niveau de preuve, mais tous ne sont pas de qualité égale.
  • Examiner population et critères d’inclusion/exclusion (symptômes chroniques, sévérité, pathologies associées). Les résultats ne s’appliquent qu’aux patients similaires à ceux de l’étude.
  • Prêter attention aux protocoles : type de PRP (nombre de plaquettes, richesse en leucocytes), nombre d’injections, méthode d’injection (intratendineuse, péritendineuse, guidage échographique, etc.).
  • Analyser les critères de jugement (scores de douleur, fonction) et la durée de suivi. Un effet initial peut ne pas durer.
  • Vérifier l’analyse statistique (analyse en « intention de traiter », calcul d’effectif, tests utilisés) et la signification clinique (est-ce que l’effet est « cliniquement significatif » ?).
  • Rechercher les conflits d’intérêts ou financements liés aux entreprises de biotechnologie (les études sur PRP peuvent être sponsorisées).

Discussion critique

Les données disponibles sur le PRP dans le GTPS sont contradictoires, soulignant plusieurs sources d’hétérogénéité. D’une part, certains essais cliniques (Fitzpatrick, Atilano) et méta-analyses (Migliorini) suggèrent un avantage clinique du PRP sur les infiltrations cortisonées, surtout à moyen/long terme***. D’autre part, l’étude d’Atchia (2025) contre placebo n’a trouvé aucune différence entre PRP et saline*, ce qui met en doute l’efficacité intrinsèque du PRP et rappelle l’effet placebo souvent présent dans les douleurs tendineuses. Cette discordance peut s’expliquer par :

  • Variabilité des protocoles PRP : les études diffèrent sur la concentration plaquettaire, la présence ou non de leucocytes, le volume injecté, ou encore l’activation du PRP. Ces différences mécaniques peuvent influencer l’effet clinique. Par exemple, Fitzpatrick utilisait un PRP riche en leucocytes intratendineux unique, tandis qu’Atchia combinait injections intrabursale et intratendineuse.
  • Population et diagnostic : certains patients présentaient surtout une bursite, d’autres une tendinopathie pure. Les degrés de dégénérescence tendineuse ou la chronicité peuvent moduler la réponse au PRP. Un patient avec lésion tendineuse avancée peut moins bénéficier qu’un simple syndrome douloureux sans lésion sévère.
  • Comptage statistique : les tailles d’échantillons restent modestes (50–90 patients) et les études en sont souvent aux premiers essais cliniques. Les analyses multivariables manquent de puissance, exposant au risque de résultats fragiles. À titre d’exemple, l’essai d’Atchia était assez bien poweré (niveau I) mais n’a pas mis en évidence de différence. Les méta-analyses en sont à peine naissantes, et intègrent des études hétérogènes (essais randomisés, études non contrôlées, petits essais).
  • Biais méthodologiques : le double aveugle est parfois difficile (un bras corticoïde vs PRP peut être rapidement identifié par l’inflammation locale). L’effet placebo est important dans la gestion de la douleur et pourrait expliquer en partie les améliorations observées dans le groupe contrôle d’Atchia. De plus, certaines études utilisent comme critère principal des scores auto-déclarés (échelles de douleur, questionnaires de qualité de vie), sujets à une amélioration même dans un bras placebo.
  • Durée de suivi : la plupart des études ont un suivi de 3 à 12 mois. Il est possible que le PRP n’apporte un bénéfice notable qu’au-delà (comme le suggère Fitzpatrick à 2 ans), ce qui n’est pas systématiquement évalué.

Ainsi, l’efficacité réelle du PRP dans le GTPS reste difficile à établir. Les résultats « inconstants » peuvent refléter soit une vraie absence d’effet plus grand que le placebo (Atchia), soit un effet réel masqué par les limites méthodologiques et la variabilité des protocoles. Comme le souligne Ahmed et al. : malgré des signaux positifs, il faut des essais randomisés de plus grande ampleur et mieux standardisés pour évaluer définitivement l’intérêt du PRP*. Cette incertitude souligne la nécessité de bien interpréter les niveaux de preuve : un seul RCT négatif de niveau I (Atchia) remet en question plusieurs études de niveau inférieur.

Encadré : Points de vigilance dans les études sur le PRP

  • Standardisation : comparer des études est difficile quand chaque groupe utilise sa propre préparation (plasma riche en plaquettes vs plasma léucocytoplasmatique, voire PRP enrichi en facteurs de croissance).
  • Sites d’injection variés : tendon glutéal, bourse, espace sous-fascial… Les techniques d’injection manquent d’homogénéité.
  • Critères de mesure : certains scores (iHOT, HOS, mHHS) ont des échelles et seuils de changement qui varient ; il faut vérifier si les différences sont statistiquement et cliniquement significatives.
  • Comparateurs inconsistants : PRP a été comparé à du placebo (sérum salé), à des corticoïdes et même au simple needling. Chaque comparaison teste une question différente (efficacité réelle vs effet placebo, ou effet relatif vs traitement existant).
  • Échantillons petits : beaucoup d’études sur PRP sont sous-étudiées ; le risque de fausse négativité (ne pas détecter un effet réel) ou de résultats chanceux est élevé.
  • Publication et financement : les études non concluantes ont moins de chance d’être publiées. Certains essais peuvent être influencés par des liens avec l’industrie des orthobiologiques. L’absence de conflit déclaré ne garantit pas l’absence d’intérêt, mais l’équipe d’Ahmed 2024 précise que leurs auteurs n’avaient pas d’intérêt financier particulier*.

Implications pédagogiques pour la formation des internes

La controverse actuelle autour du PRP dans le GTPS offre des enseignements clés pour la formation des jeunes orthopédistes :

  • Lecture critique de la littérature scientifique : Il est indispensable d’apprendre à évaluer la méthodologie des essais. Par exemple, la mention « niveau de preuve I » (comme indiqué dans Atchia 2025*) ne dispense pas de juger la qualité de l’essai. L’interne doit vérifier le type d’étude (RCT, méta-analyse, cohorte, etc.), la rigueur du suivi, la taille statistique, et la transparence de l’analyse. Les encadrés ci-dessus résument les points clés à observer. Un bon lecteur de science doit comparer les populations incluses aux patients qu’il rencontre en clinique – un essai mené sur un profil de patient très sélect (par exemple uniquement des tendinopathies sans bursite) peut ne pas s’appliquer à un autre profil.
  • Interprétation des niveaux de preuve : Les niveaux de preuve (I, II, III…) sont un outil pédagogique pour hiérarchiser l’information. Un niveau I correspond à des essais randomisés bien conçus ; ils sont plus fiables qu’une simple étude de cas (niveau IV). Cependant, en traumatologie et orthopédie, le niveau de preuve doit toujours être mis en perspective : plusieurs études cliniques indépendantes de niveau I confirment une intervention avant qu’elle ne devienne standard. Actuellement, un seul RCT de niveau I (Atchia 2025) montre l’absence d’effet du PRP*, ce qui, en pratique clinique, nécessite beaucoup de prudence avant d’adopter le PRP de façon systématique. Les internes doivent ainsi apprendre à différencier une preuve « statistiquement significative » d’une preuve « solide » et répétée dans différentes études.
  • Communication des données aux patients : Un aspect didactique important est la manière dont on informe le patient des bénéfices/risques d’un traitement émergent comme le PRP. L’interne doit savoir expliquer que, malgré certains résultats favorables dans la littérature, les données sont encore discordantes et que le PRP n’est pas (pour l’instant) remboursé par l’assurance maladie en France. Il faut communiquer le caractère expérimental du PRP dans ce contexte, mentionner son coût et son statut « hors-marque ». Le dialogue doit s’appuyer sur la meilleure connaissance disponible, en distinguant « preuve de concept » (amélioration observée) et « niveau de preuve robuste » (essais confirmant l’effet). Il est aussi essentiel de bien décrire les alternatives : par exemple, les infiltrations de corticoïdes restent une option simple et moins coûteuse, même si leur effet peut être plus court-terme*. La démarche de « médecine factuelle » exige d’impliquer le patient dans la décision de traitement, en fixant des attentes réalistes sur le délai et l’ampleur du bénéfice.

Encadré : Communication avec les patients sur le PRP

  • Souligner que le PRP est une option émergente : expliquer qu’il s’agit d’une injection de sang enrichi en plaquettes, mais que son efficacité « en pratique courante » n’est pas encore prouvée de manière évidente.
  • Insister sur le contexte scientifique : présenter brièvement les conclusions conflictuelles (ex. « une étude récente n’a pas trouvé de différence avec le placebo, d’autres montrent un bénéfice potentiel ») sans jargon complexe.
  • Comparer objectivement avec les traitements standard : rappeler que les corticoïdes soulagent souvent rapidement (car effet anti-inflammatoire) mais n’induisent pas de « réparation » tissulaire, contrairement au PRP supposé régénérer.
  • Discuter des risques et inconvénients : le PRP nécessite une prise de sang, une préparation en laboratoire, des injections sous échographie – cela représente du temps et un coût (non remboursé). Les effets indésirables (douleur au point d’injection, très rares infections) doivent être mentionnés.
  • Encourager la décision partagée : proposer que le patient participe au choix, en pesant ses propres objectifs (ex. reprendre le sport plus rapidement), sa tolérance aux traitements, et en discutant des incertitudes des études.

Conclusion

En conclusion, les données récentes sur le PRP dans le GTPS illustrent bien la complexité d’appliquer les orthobiologiques en clinique orthopédique. À ce jour, l’efficacité du PRP est loin d’être démontrée de manière univoque : un essai de niveau I important n’a pas mis en évidence de bénéfice par rapport au placebo*, tandis que d’autres études suggèrent un effet favorable par rapport aux corticoïdes à moyen terme**. Cette hétérogénéité des résultats impose la prudence. Pour l’orthopédiste formateur, il s’agit donc de transmettre aux internes un esprit critique : enseigner comment interpréter les niveaux de preuve, analyser les biais potentiels, et bien distinguer l’état actuel de la science des aspirations thérapeutiques futures. Tant que des essais complémentaires de grande ampleur et standardisés ne confirment pas de façon consistante l’intérêt du PRP, il paraît prématuré de le recommander comme traitement de première ligne du GTPS. L’approche raisonnable est de réserver le PRP aux cas réfractaires – de préférence dans un cadre d’étude clinique contrôlée – et de continuer à privilégier les traitements conservateurs éprouvés (kinésithérapie, anti-inflammatoires, réévaluation périodique).

Bibliographie : Références récentes (2020–2025) sur le GTPS et le PRP (titres en français ou traduits, DOI quand disponible) :

  • Atchia I, Ali M, Oderuth E, Holleyman R, Malviya A. Efficacy of platelet-rich plasma versus placebo for the treatment of Greater Trochanteric Pain Syndrome: A double-blinded randomized controlled trial. J Bone Joint Surg Am. 2025;107(5):444-451. DOI:10.2106/JBJS.24.00763*.
  • Ahmed H, Tarar MY, Khalid A, Shah N, Gilani A, Ijaz M. Greater trochanteric pain syndrome and the efficacy of platelet-rich plasma injections: A systematic review. Cureus. 2024;16(10):e72597. DOI:10.7759/cureus.72597*.
  • Fitzpatrick J, Bulsara MK, O’Donnell J, McCrory PR, Zheng MH. The effectiveness of platelet-rich plasma injections in gluteal tendinopathy: A randomized, double-blind controlled trial comparing a single PRP injection with a single corticosteroid injection. Am J Sports Med. 2018;46(4):933-939. DOI:10.1177/0363546517745525*.
  • Fitzpatrick J, Bulsara MK, O’Donnell J, Zheng MH. Leucocyte-rich PRP treatment of gluteus medius and minimus tendinopathy: A double-blind RCT with 2-year follow-up. Am J Sports Med. 2019;47(5):1130-1137. DOI:10.1177/0363546519826969*.
  • Atilano L, Martin N, Martin JI, Iglesias G, Mendiola J, Bully P et al. Ultrasound-guided subfascial platelet-rich plasma injections versus enthesis needling for GTPS: A randomized controlled trial. Orthop J Sports Med. 2024;12(5):23259671241249123. DOI:10.1177/23259671241249123*.
  • Migliorini F, Kader N, Eschweiler J, Tingart M, Maffulli N. Platelet-rich plasma versus steroid injections for greater trochanter pain syndrome: A systematic review and meta-analysis. Br Med Bull. 2021;139(1):86-99. DOI:10.1093/bmb/ldab018*.
  • (Autres sources mentionnées dans le texte : directives de l’Ortho et revues générales sur les tendinopathies.)

Chaque étude mentionnée ci-dessus est accompagnée du niveau de preuve indiqué par les auteurs quand disponible (par ex. « Therapeutic Level I » pour les RCT*). Cette mise en perspective documentaire et méthodologique permet aux cliniciens et formateurs d’orthopédie de guider la prise de décision thérapeutique et l’enseignement auprès des internes.

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